L’ASBL GAMS, avec la Refugee Law Clinic et de nombreuses autres associations signataires ont rédigé une carte blanche afin de susciter un changement dans la politique actuellement ménée en matière de droit au séjour pour les parents des fillettes risquant une mutilation génitale féminine.
« En avril 2019, le CGRA a annoncé un changement de politique à l’égard de ces familles. Désormais, les parents n’obtiennent plus le statut de réfugiés avec leur(s) fille(s) en l’absence de preuves d’une crainte de persécution qui leur soit propre. La crainte des parents qui refusent l’excision pour leur fille n’est donc plus reconnue comme une crainte de persécution.
Ainsi, les parents de plusieurs filles ayant obtenu un statut de réfugiée dans ce cadre ont reçu des décisions négatives du CGRA, faisant l’objet de recours auprès du CCE dont l’issue est incertaine. Alors que nous espérions une évolution positive de la jurisprudence, nous sommes inquièt.e.s par rapport au risque de séparation des familles et au droit à l’unité familiale des enfants.»
Le contenu intégral de cette carte blanche est disponible sur le site du journal Le Soir.
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